Dessins rapides au feutre et à l’aquarelle : à chacun son papier et son encre

Vous le savez maintenant, vous qui me suivez, j’aime dessiner, croquer des instants et surtout m’évader dans l’imaginaire. Mais comme vous, j’ai peu de temps : entre vie professionnelle et vie familiale, il est parfois difficile de se réserver un temps pour soi, pour se ressourcer, se retirer dans sa tour d’ivoire pour mieux affronter ensuite joies et difficultés du quotidien. 

Alors de plus en plus, j’aime prendre un bloc, quelques aquarelles, pinceaux et crayons pour m’adonner à ma passion qui de naissante devient une nécessité et un grand bonheur.  Pas d’atelier, peu de place dans la maison pour mon loisir créatif, juste un petit meuble réservé à mon matériel. Des moments volés, donc, pour de petites créations instantanées.

Pour cet article sur quelques papiers, j’ai utilisé, avec ou sans aquarelle, des stylos-feutres Faber-Castell en assortiment de quatre tailles, du plus fin au plus épais, de 0,1 mm à 0,7 mm.

Le plus épais ressemble presque à un pinceau fin et pourrait faire merveille en calligraphie. Ces stylos sont très agréables à utiliser, sur des papiers différents. On les trouve en trois couleurs, noir, sépia ou sanguine, des couleurs qui se marient bien entre elles et sont très lumineuses. 

Chaque papier est différent, par son utilisation, son épaisseur, son format, lisse ou à grain, blanc ou sépia. Chaque papier crée une envie et il semble que le dessin se “fait tout seul”, presque par magie.

Par exemple, avec ce petit bloc de dessin tout simple de 25 feuilles en format A5 qui prend peu de place, mes crayons glissent avec plaisir car le papier est très lisse, bien épais et d’un blanc qui n’est pas très prononcé, pas éclatant, mais uni. Je l’utilise plutôt pour des techniques sèches, crayons ou pastel. Il est très épais, presque comme une carte donc pourrait être utilisé pour de l’aquarelle mais pour cette technique, je préfère le papier à grain et celui-là est trop lisse à mon goût. 

Voilà le résultat !

J’ai un petit faible pour le carnet cousu Fontaine, mais vous connaissez mon attirance pour les carnets de toutes sortes que j’adore emporter avec moi en mode nomade pour des croquis sur le vif. 

Celui-là est très intéressant avec ses 24 feuilles en format allongé, son papier aquarelle, sa fermeture élastique noire qui semble très résistante et petit plus amusant, des cartes postales détachables en fin de carnet.

Ce qui m’a beaucoup plu également, c’est que sa couverture très épaisse est entoilée avec enduit universel et donc prête à être personnalisée. Un autre attrait est que le carnet est cousu et permet une ouverture complète pour une petite scène en panoramique. 

Le papier d’un beau blanc mat est assez épais et très lisse et se prête à une aquarelle pas trop mouillée ou à toute autre technique dessin. Pour ce dessin rapide, j’ai utilisé de l’aquarelle et des stylos-feutres Faber-Castell sépia et sanguine et une petite aquarelle pour la couverture.

A présent deux blocs de dessin Clairefontaine en format A4 plus traditionnel, donc assez grand qui ne convient pas à mes habitudes de voyageuse, mais qui me permettent à la maison de dessiner sur de plus grands formats. Le premier est un papier qui convient à toutes techniques sèches mais que j’ai utilisé là aussi avec des stylos-feutres Faber-Castell noirs.

C’est un papier classique, assez fin sans être fragile, avec une face très lisse et une autre légèrement grainée qui accroche bien la matière. C’est celle que j’ai utilisée pour mon dessin. Comme vous le voyez, j’ai un peu triché en divisant la feuille en trois parties égales mais il s’agit bien d’un “personnage” central. 

Le dernier papier de cette série est également un bloc de dessin clairefontaine A4 dont le papier à grain assez lisse et bien blanc est destiné plutôt au crayon, à l’encre mais aussi aux techniques humides.

J’ai changé d’orientation en cours de dessin car j’envisageais un dessin au feutre et à l’encre mais vu la qualité du papier assez épais, j’ai d’abord fait un petit lavis assez léger à l’aquarelle puis j’ai utilisé encore une fois des stylos-feutres Faber-Castell, de la plus fine à la plus épaisse et l’on voit bien les détails d’une grande finesse rehaussés par un feutre plus épais. 

Le papier est très agréable et se tient bien en séchant avec une technique humide comme l’aquarelle, mais mouillé il a tendance à gondoler donc c’est un papier qui n’est pas précisément fait pour l’aquarelle mais qui fera merveille avec de l’encre par exemple. 

Voilà le résultat !